jeudi 30 avril 2009

UN 1er MAI QUI VA COMPTER

L’augmentation du nombre de chômeurs, la baisse significative de la consommation, l’incertitude grandissante sur l’activité des entreprises témoignent de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés sans que nul ne puisse aujourd’hui en prédire la durée.

Gouvernement et patronat doivent rapidement mettre en œuvre les mesures déjà prises et engager les négociations et les concertations pour répondre à l’ensemble des revendications.

C’est pourquoi, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars et dans ce contexte exceptionnel, les organisations syndicales s’entendent pour faire du 1er MAI un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat.

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mardi 28 avril 2009

Bonne pioche pour Paul Hermelin.

Le patron de Capgemini - numéro un des SSII françaises – est le dirigeant de groupe IT le mieux rémunéré de l’Hexagone selon le classement établit par notre confrère Les Echos.
--> 2 302 000 € perçus en 2008 (salaire fixe plus variable) <--

CAPGEMINI une entreprise citoyenne, des dirigeants responsables et vertueux, malgré ou à cause de la crise

Merci PAUL !
Difficile d’oublier ses engagements, son militantisme politiques, son passé dans les cabinets ministériels de gauche !
Aussi, Paul Hermelin a décidé, en l’absence de toute pression dictée par la défiance actuelle à l’égard de dirigeants d’entreprise, alors que Capgemini ne bénéficie d’aucune aide de l’état, de renoncer aux 50 000 actions qui lui avaient été attribué par le Conseil d’Administration du 11 février 2009.

Pour lire la suite
http://ouilovecftc.blogspot.com/2009/04/capgemini-une-entreprise-citoyenne-des.html

mercredi 1 avril 2009

"Burn-out" : un mal à ne pas prendre à la légère !

Il semblerait qu'il constitue le nouveau Mal du siècle. Dépression, maladie, crises d'angoisse ou hystérie devant les collègues... Le burn-out, épuisement professionnel en français, se manifeste de bien des façons et n'est jamais à prendre à la légère.

Burn-out. Littéralement, consumé jusqu'à ce que plus rien ne reste. Une belle image pour désigner celui qui a brûlé toute son énergie au service de son emploi, au point de ne plus avoir aucune réserve. En français, on parle d'épuisement professionnel. Il s'agit d'un syndrome qui se développe en milieu professionnel. Le cadre de la vie privée joue souvent un rôle, mais il est secondaire. Par exemple, une personne dont le travail est extrêmement exigeant mais qui est bien entouré sur le plan privé a des chances de mieux gérer la fatigue et le stress qu'une personne qui n'est pas épanouie socialement.

Le burn-out est en réalité le fait d'un processus très mécanique et non psychique comme on l'imagine souvent. Le stress induit par une surcharge de travail provoque diverses réactions chimiques. En temps normal, ces réactions visent à produire des signaux d'alerte.

L'ennui, c'est que le stress produit au travail est rarement évacué par une activité physique. C'est même l'inverse : plus la charge de travail est importante, moins on a de temps pour se défouler. Les signaux d'alerte s'accumulent donc dans l'organisme et finissent par dérégler l'ensemble de la machinerie, aussi bien physiquement que moralement. Généralement, le syndrome monte en puissance, lentement, souvent sans même que la victime s'en rende compte. Jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible d'ignorer cette fatigue permanente et intense, ce manque de motivation pour aller travailler, ces symptômes de stress omniprésents, cette irritabilité...

Il est alors souvent trop tard pour revenir en arrière : la personne est "en burn-out", complètement consumée, usée, démotivée.

Quand on vous parle burn-out, vous imaginez tout de suite le jeune cadre dynamique à fortes responsabilités, croulant sous des dossiers tous plus urgents les uns que les autres ? Il y a du vrai, mais pas tant que ça. Mais les faits ont prouvé que toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées. Ce sont souvent des professions très statiques où l'on est très tendu. L'écran capte toute l'attention, on oublie tout le reste, on oublie de faire des pauses voire même de manger et de boire.

Contrairement à ce que certains avancent parfois en plaisantant, les victimes de burn-out ne sont jamais des tire-au-flanc mais au contraire des travailleurs acharnés.